La chapelle Saint-Thomas, dernier témoin d’une léproserie du XIIème siècle, est située à Aizier, au cœur du Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande.

Reclus dans une forêt dense, les vestiges s’effacent inexorablement sous les dynamiques végétales et du temps depuis plus de 500 ans. L’ancien lieu de culte est en 1992 en état de ruine avancée, et va faire l’objet d’une inscription à l’inventaire des monuments historiques. S’ensuit une campagne de fouilles archéologiques pendant plus de 12 ans, qui met à jour un ensemble de bâtiments et une nécropole de plus de 230 sépultures.

Ces fouilles marquent les prémices de la renaissance du site, avec la volonté politique de promouvoir le site. Un programme de valorisation est lancé en 2010, avec l’objectif de  stabiliser les ruines, d’intégrer un ossuaire et de proposer un parcours de découverte en accès libre.

Un parcours mémoriel et initiatique, proposant une réflexion interprétative sur la place du malade au moyen-âge, a donc été créé. Accessible à tous les publics depuis une aire de stationnement, le sentier est expérientiel et jalonné de différents dispositifs de médiation, avec, comme point d’orgue, un grand belvédère ascendant vers le ciel et vers la Seine, d’où arrivaient les malades.